Jeunesse - Sport

Qui se rappelle de la Petite ligue de baseball des années 50 à Saint-Jérôme? Paul Morin, lui, ne l’a jamais oubliée.

Aujourd’hui âgée de 71 ans, M. Morin a connu une vie tumultueuse, mais heureuse. En plus d’être auteur-compositeur-interprète, il est à l’origine de la fondation du club de golf Sélect de Terrebonne, devenu plus tard Le Mirage lorsqu’acquis par René Angélil et Céline Dion.

Il a côtoyé des célébrités telles que Mario Lemieux, Jean Béliveau, Wayne Gretzky et Jacques Lemaire dans le domaine sportif en raison de ses talents de golfeur, ainsi que Tex Lecor, Patrick Norman, Renée Martel et Alys Robi, issus du milieu du spectacle.

Malgré toutes ces belles rencontres, lorsqu’on lui demande de nous parler de ces plus beaux souvenirs, il ne peut s’empêcher de penser avec nostalgie aux années 50. À cette époque, à peine âgé de 12 ans, il évoluait dans le Petite ligue de baseball de Saint-Jérôme chez les Rotary.

« La Little League de baseball a marqué une époque bien spéciale dans la Ville. Il y avait la fierté de gagner pour les entraîneurs et les joueurs. Les joutes de baseball devenaient des événements discutés dans toute la ville en ces temps-là. Les journaux locaux suivaient tous les déroulements de ces parties qui avaient divisé Saint-Jérôme en sections fanatiques. Nous étions comme de petites vedettes auprès des gens qui assistaient aux parties et nous, on y croyait à cet amour du public », se remémore M. Morin.

Coéquipiers recherchés

Si on se fie aux découpures de journaux de l’époque, toutes conservées par la fière maman de Paul Morin, la Petite ligue était l’activité à ne pas manquer à Saint-Jérôme. Les parties attiraient des milliers de spectateurs au stade Melançon pour voir à l’œuvre le Rotary, mais aussi leurs adversaires, soit le Kinsmen Red, le Kinsmen Blue et l’équipe commanditée par le service de police.

« On était des ti-cul, mais on prenait nos rôles au sérieux. On pleurait quand on perdait mais on revenait plus fort pour gagner la fois suivante. C'était ça le club Rotary », raconte M. Morin qui souhaite aujourd’hui retrouver ses coéquipiers de jadis pour parler du bon vieux temps.

« Je n'ai jamais revu aucun de mes coéquipiers, mais je les salue avec beaucoup de respect. Ils font partie de mes plus beaux souvenirs de jeunesse. Salut les gars… Bernier, Alarie, Lauzon, Gingras, Leblanc et tous les autres, je ne vous ai jamais oubliés ».

Pour joindre M. Morin, il suffit de visiter le www.paulmorin.ca.

Paul Morin se souvient du baseball mineur des années 50

Article de: Christian Asselin journaliste.